1-Grounds :

Let’s think a minute… Who gave us the desire to leave?

Our scout past and every person that gave us the taste for the road and for the departure are the first responsible: Philippe, Pierre, Gilles and Marie-No, Tintin, Mat and Tano, Lulu and Nat… thanks al lot, they will recognise anywhere they are.

And also our old good TV set and our all good books have swamped us with the pictures of those who decided one day to leave, those great adventurers of who we will not even tickle the sole of the foot, from the sailor sailing around the world to the walkers on the poles .

And at least but not last, our friends “cyclo-campers” who have chosen the handlebars and the pedals and from who we have followed with great interest their adventures.
 

2-Evading :

We desire to leave in order to discover new horizons. 
d’autres façons de vivre.
Nous voulons quitter notre quotidien et ses petites habitudes, 
nous préoccuper d’autres choses que de savoir si la poule a 
été folle avant la vache ou la vache avant la poule. On part 
pour découvrir, rencontrer ce qui est différent de nous, 
et revenir partager toutes les richesses du voyage.
 

3-Partager :

Notre envie de partir n’existe que par notre besoin de la partager.
Si l’on part, ce n’est donc pas seulement pour nous, mais aussi pour les autres. C’est pour vous dire à tous que l’on peut oser, que l’on doit oser tout quitter, parents, amis, habitudes, confort.
Mais, c’est aussi pour partager avec ceux qui croiseront notre route, ceux qui nous accueilleront
Comme l’a écrit Antoine de Fontenay, récent tourdumondiste, « cette découverte ne peut pas se faire sans une recherche de vie simple ».
Ce partage, ces échanges exigent de se mettre à nu, de se dépouiller de tout son confort matériel, pour être tout entier disponible à l’autre.
 

4-Découvrir et vivre à vélo :

Le voyage à vélo est exigeant. 
Il demande une bonne préparation physique, technique et psychologique.
Il demande de sortir de sa carapace de confort matériel.
Il demande un dépassement de soi quotidien, et d’accepter de se retrouver face à soi-même dans l’effort.
Mais, avant tout cela, voyager à vélo, c’est vivre à vitesse humaine : découvrir d’autres vies, rencontrer d’autres gens, pouvoir choisir librement sa route.

Pourquoi le Tandem ?

Le Tandem est tout d’abord une très bonne école de la vie… en couple.
Ce n’est pas le choix de la facilité, nous disent les spécialistes. Ce n’est pas forcément ce que nous cherchons.
En effet, le tandem n’est pas l’addition de deux vélos : grimper les côtes est bien plus difficile qu’en vélo seul .

On est totalement lié et dépendant de l’autre (çà vous étonne ?). Celui qui est derrière (qu’on appelle le stocker dans le jargon tandemiste) ne choisit pas où il veut aller puisque c’est celui qui est devant (lui c’est le pilote) qui dirige ! Jusque là, c’est logique. Mais celui qui est devant ne peut pas non plus aller où il veut sans la contribution du poids du corps du stocker. Donc, vous avez tout compris, le tandem demande une grande confiance, une plus grande complicité et une encore plus grande connaissance de son équipier.

Et le tandem a quand même beaucoup d’avantages (ouf !) 
D’abord, on est à deux, on ne se quitte jamais : on partage tout. On peut discuter et il n’y en a pas un à la traîne, loin derrière.
De plus, l’effort est partagé, de même que les joies et les coups durs. On apprend à écouter l’autre, on n’avance que lorsque les deux pédalent. On apprend à avoir besoin de l’autre et à lui être indispensable.

On apprend aussi beaucoup à aller au-delà de ses limites et à se dépasser pour mieux se connaître, mais en étant toujours à l’écoute de l’état de son équipier.

Pourquoi Jérusalem ?

Parce que notre foi de Chrétien nous donne envie de connaître la Terre Sainte, à notre façon.

Parce que c’est le Carrefour des grandes religions de notre civilisation, choc des croyances et des cultures.

Parce que la Paix.

Parce que la route de Jérusalem passe par des pays attirants, riches et où le vélo a des places diverses.

Parce qu’il faut bien une fin.