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Brèves de trottoirs | On a aimé

Brèves de trottoirs

Les phrases entendues sur la route :

     
Notre téléphone bip, un message texte est arrivé. Réaction de nos hotes turcs : "message message, Jérusalem, Jésus-Christ !". Tasucu, le 20 janvier

Extraits du compte-rendu de la rencontre entre Michel Sabbah, patriarche de Jérusalem et le Saint Père Jean-Paul II, sur la situation en Terre Sainte - 13 décembre 2001 (où pourquoi nous voulons aller jusqu'au bout....)

"Les chrétiens représentent 2% de la population des territoires palestiniens. Leur situation est celle de tous les Palestiniens dans l'épreuve : une épreuve qui englobe Israéliens et Palestiniens chrétiens et musulmans. Les deux peuples ont aujourd'hui besoin d'une communauté internationale qui ait la sagesse et le courage de les aider à se réconcilier. Pour cela, il faut savoir reconnaitre que l'essence du problème consiste dans l'occupation par Israel des Territoires palestiniens et qu'il faut mettre fin à l'occupation. Au lieu de cela, on persiste à tout reduire a un cycle de violence entre deux partenaires considérés comme étant égaux, et à en rejeter la faute sur l'une ou l'autre 
partie. Lorsqu'il s'agit d'une occupation, c'est l'occupant qui a en main le pouvoir de faire le choix difficile et généreux d'y mettre fin.

Les Eglises catholiques de par le monde ont un role à jouer. Elles doivent prendre conscience de la dimension chrétienne de ce conflit. Ce n'est pas un conflit des autres qui se passe au loin, mais une réalite à vivre dans chaque Eglise. Elles doivent connaitre la réalité du conflit, sans se contenter de puiser ses impressions dans les médias. Elles doivent prendre la parole et agir face à la réalité d'une occupation qui doit prendre fin pour le bien de toute la région.

Un jour la justice et la paix l'emporteront dans la terre sainte choisie par Dieu pour donner la paix au monde, pour ètre le lieu de rencontre de tous les croyants  qui arriveront, un jour, à comprendre que l'essence de toute religion consiste à adorer Dieu, et à aimer tous les enfants de Dieu. Un jour, les chefs politiques arriveront à comprendre, eux aussi, le sens et la nature de cette terre choisie par Dieu, et y établiront la justice et la paix pour tous ses peuples."

" Look, limousine, limousine " dans les rues d’Istanbul

" Ils sont fous ces gaulois ! " de notre ami Yasar

Amet nous propose une cigarette.
" Ochi, èfe raristo. Bicyclette, nicht gut " (traduction : non merci, ce n’est pas bon pour le pédalage).
Lui prend une cigarette et nous répond dans un grand éclat de rire " Moi, tracteur ! "

"Your boy-friend is your wife ?" d'une femme grecque à Anne Cé... des vieux restes de l'antiquité...

"Les grecs ne peuvent pas comprendre votre voyage. Ils ne peuvent mème pas le concevoir." d'un jeune grec de 18 ans.

"tchou tchou !!" de 2 enfants de Dubrovnik en voyant notre attelage.
"Comment avez-vous fait pour transporter tout ce matériel de France ?" une femme belge à Dubrovnik.

"Nous vous souhaitons une grosse merde" d'un couple de vieux croates, en francais svp, et très fier de leur champ lexical...

"Madona que bravi !" c'est la phrase la plus entendue en Italie.
"Ca fait 72 ans que je suis sur terre et c'est la premiere fois que je vois ca" Un italien de 72 ans, dans un français parfait, et en pleurant.

"Allez les bleus !"
"Vive la France !"
"En France, est ce que vous avez une voiture ? Mais alors, je ne comprend pas, 
pourquoi est ce que vous n'y allez pas en voiture à Jerusalem ?" - une jeune 
italienne de 15 ans.
"I'm sure you keep on line" - un italien en anglais, à Anne-Cé 
(traduction : "je suis sur que vous allez garder votre ligne"). NDLR : quand 2 
vaches espagnoles se parlent en anglais, elles se compremment toujours !!
 

" On se croirait à la montagne " de Anne-Cé à Jean en haut du col de San Bernardino
" J'ai failli vous prendre votre bonne amie. Si j'avais eu 60 ans de moins... " un suisse italien à Jean à la sortie de l'épicerie où il a rencontré Anne-Cé

"TOLL !!" (formidable) dans beaucoup de villes.
"Nach Jerusalem ! Das ist gefährlich ! Bleiben bei uns ! Wir haben Arbeit für euch !" (Jusqu'à Jérusalem ! C'est dangeureux ! Restez chez nous ! Nous avons du travail pour vous !) dans un bouiboui à Bochingen.
" Je vous félicite, cà fait plaisir de voir le drapeau francais !" une française à Konstanz

"J'aime pas trop ce bruit là" dixit AC 3 tours de pédale avant que la chaine ne casse pour la 3ème fois le 27 août.

"ça c'est bien ça, tiens ! A la bonne heure!" une vieille femme à Vattier Voisin le 24 aout

"Oh maman, l'tandem. Pi y a même une remorque. Y pourrait y mettre unp'tit, ou même un grand, ou des bâgââges (avé l'accent du nord). pi là pourl'instant y a des bâgââges"

"euh mais pourquoi elle le suit là comme çà ? "
"Vous savez maintenant Paris-Marseille, ça se fait en 3 heures ! "
"çà, c'est du transport en commun !"
"Eh, regarde, un bipède" ,
"Oh le vélo à quatre roues" , 
"Pas mal le vélo à deux trucs !" 


On a aimé

" Ce sont ceux qui restent qui sont fous " - Fedor Konyukhov la veille du départ du Vendée Globe

" Ah la belle vie qu'on vit quand on vit la vie qu'on veut ! " – Manu et Béa, nos parrains de Tand’amériques

" Il n’y a pas de honte à préférer le bonheur " - Elise et Cyril

"  Il n’y a pas de plus grand bonheur que celui de le donner aux autres " - Baden Powell

Le Petit Prince chez Tand’amériques ( archives déc 2000 )

Maurice Carême par Elise et Cyril

" Prenez du soleil dans le creux des mains
Un peu de soleil, et partez au loin.
Partez dans le vent, suivez votre rêve
Partez à l’instant, la jeunesse est brève.
Il est des chemins, inconnus des hommes
Il est des chemins si aériens.
Ne regrettez pas ce que vous quittez
Regardez là-bas l’horizon briller.
Loin, toujours plus loin, partez en chantant !
Le Monde appartient à ceux qui n’ont rien. "

Yves Parlier dans son livre « Robinson des mers » (dans toutes les bonnes librairies) :

" Je reviens de 126 jours de mer, et je me sens apte à en passer encore plusieurs, simplement pour expliquer ce que j’ai fait, ce que j’ai connu pendant ces 4 mois de grande solitude. Une histoire de partage, comme toujours. J’aimerais tant transmettre cette simple morale que j’essaie de tirer de mon histoire, ce « aide-toi, le ciel t’aidera » que j’ai tenté de mettre en pratique au cours de ce tour du monde.
J’ai compris qu’il fallait morceler son temps, que, si on voulait parvenir à soulever des montagnes, ou un mât, il fallait prendre les problèmes un par un. Pour être sûr de réussir. Et se mettre dans des dispositions mentales où l’esprit est totalement occupé par le problème à résoudre. Entrer dans la peau d’un spécialiste. Ainsi on trouve une première solution, puis dix, et l’on retient la plus simple, la plus efficace, et il n’y a plus qu’à agir pour faire basculer la montagne. On en ressort avec un moral à toute épreuve, une confiance en soi redoublée, et une fenêtre ouverte sur l’avenir. Tout le monde a ou a eu des difficultés à surmonter dans sa vie, et je suis persuadé que ces petites clés peuvent servir aux autres. En gardant la foi, en mobilisant toute son énergie, on atteint toujours l’objectif qu’on s’est fixé.
J’ai envie de clamer haut et fort que, tous, nous vivons dans une société où l’assistanat a été érigé en règle de vie sociale, j’ai envie de rappeler que l’homme qui se complait dans trop de confort perd confiance en ses propres capacités. C’est ça qui est regrettable, le fait de ne plus connaître le bonheur de réaliser quelque chose de ses propres mains. Notre civilisation va trop vite et demeure trop superficielle. C’est parfait, et je m’en suis aperçu, de communiquer par mail, par téléphone, via les sattelites. On s’informe, on échange, on fait connaissance, mais, en même temps, on dépend de tout le monde. Alors qu’il faut savoir, à un moment donné, être soi-même. "

Régine Bienvenu et Pierre Devaux dans « Le tour du Chili à Vélo » :

" Les difficultés du parcours, le vent et surtout l’hospitalité des gens ont contribué à ralentir considérablement notre marche. Mais notre devise était d’essayer de vivre au maximum le moment présent et d’éviter de passer notre temps à courir à la suite d’un futur qui s’enfuit toujours plus vite "
 
 

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